Le cadre du projet

Habitat partagé

La SAS coopérative d’habitants

  • C’est une propriété collective : les logements sont la propriété de la société coopérative. Chaque sociétaire-coopérateur est détenteur de parts sociales et donc propriétaire (collectivement) de la coopérative. Pour son logement et les locaux communs, il verse une redevance mensuelle au titre du droit d’usage, qui se compose d’une part locative et d’une part d’épargne.
  • Quand il quitte son logement, le coopérateur est remboursé de ses parts sociales et de son épargne. Il n’a pas à se préoccuper de revendre son logement, il ne risque ni de perdre de l’argent, ni d’alimenter la spéculation immobilière.
  • C’est un moyen de redonner du sens au « vivre ensemble » à travers des espaces mutualisés, ouverts sur le quartier, dans un esprit démocratique : les décisions sont prises collectivement en laissant à chacun la place d’exprimer ses doutes, des peurs et tensions si besoin. En toute circonstances, (« une personne = une voix »).
Gouvernance partagée

La gouvernance partagée

La gouvernance partagée permet

  • D’explorer la coopération dans un monde ouvert, interconnecté
  • D’inventer de nouveaux modèles de fonctionnement pour faire-ensemble
  • De créer des communs pour permettre l’autonomie de chacun

Les grandes lignes

  • La gouvernance partagée tend vers un équilibre entre l’individu et le collectif : les JE créent le NOUS et le NOUS soutient les JE.
  • Elle promeut la souveraineté intérieure c’est-à-dire la prise de conscience de sa propre souveraineté tout en laissant la sienne à l’autre.
  • L’intelligence collective est au cœur de la gouvernance. Nos différences nous enrichissent.

Le choix des nouvelles personnes

Le choix des nouvelles personnes arrivantes est fait collectivement. La décision est prise par les habitants et non pas par la personne qui part.

Les prises de décision

Les prises de décisions que nous connaissons habituellement, l’unanimité ou la majorité ont des inconvénients importants. La 1ère entraine des risques de blocage et la 2ème entraine la plupart du temps la frustration d’une minorité qui peut fortement impacter la cohésion et l’harmonie eu sein du projet.

Le mode de décision principal que nous avons choisi est celui de la prise de décision par consentement.  Le consentement a lieu quand personne ne s’oppose à la décision. Au cours du processus, chaque question, doute ou et objection a l’espace d’être écoutée. L’intelligence collective peut permettre de trouver une solution pour lever l’objection. Dans le cas contraire, la décision est reportée ou abandonnée.